Le 21 mars sera une journée officielle de commémoration en Région Bruxelloise dès 2024

Communiqué de presse

Le 21 mars sera une journée officielle de commémoration en Région Bruxelloise dès 2024

 

La Journée internationale pour l’élimination de la discrimination raciale du 21 mars fera l’objet d’une commémoration officielle par les autorités et les administrations régionales bruxelloises dès 2024. Cette action de mémoire et de sensibilisation s’inscrit dans le cadre du premier Plan bruxellois de lutte contre le racisme adopté par le gouvernement en décembre 2022 sous l’impulsion de la secrétaire d’Etat à l’Egalité des chances Nawal Ben Hamou. L’organisation de cette journée de commémoration sera élaborée en collaboration avec Unia, le Mrax ainsi que d’autres associations représentatives de la lutte contre le racisme.

« Les Journées internationales ou les dates charnières de l’Histoire sont des opportunités pour sensibiliser le grand public à la question du racisme passé et présent, de faire un état des lieux et de réfléchir sur ses résonnances aujourd’hui »précise la secrétaire d’Etat à l’Egalité des chances Nawal Ben Hamou. « Il nous semblait dès lors important que toutes les institutions régionales puissent se mobiliser officiellement pour commémorer cette date importante. Notre objectif est de réaffirmer haut et fort qu’à Bruxelles chaque personne, indépendamment de sa prétendue race, couleur de peau, nationalité, ascendance et origine nationale ou dite ethnique doit pouvoir se sentir respectée et exercer ses droits : celui de se loger, de travailler, de prendre les transports en commun, de se soigner ou de circuler en sécurité dans l’espace public. »

Autre première en Belgique, la région bruxelloise se dotera, encore en 2023, d’un Conseil consultatif pour l’élimination du racisme qui rendra des avis sur les politiques publiques bruxelloises et réunira, pour la première fois, les associations antiracistes, des experts académiques, les partenaires sociaux et Unia. « Il est indispensable que nous puissions continuer à développer des politiques plus inclusives, sur recommandation des premiers experts de la question » précise encore Nawal Ben Hamou.

Pour rappel, le Plan Bruxellois de lutte contre le racisme prévoit également une série d’actions de sensibilisation et de formation, notamment à l’égard des acteurs et actrices de première ligne afin de lutter contre le racisme et contre le sous-rapportage d’actes racistes ou discriminants. Le soutien au secteur associatif qui porte des projets essentiels dans la lutte contre le racisme et les discriminations dites raciales et le travail de mémoire est également renforcé et pérennisé : s’appuyer sur le dynamisme du secteur associatif, au plus près des Bruxelloises et des Bruxellois, est en effet un gage d’efficacité dans la lutte antiraciste à Bruxelles et contribue à la mise en œuvre d’une politique égalitaire.

« Nous avons souhaité porter des projets concrets et à haute portée symbolique pour placer la Région aux côtés des victimes mais sans jamais oublier le rappel à la norme : le racisme n’est pas une opinion mais un délit ! » conclut la secrétaire d’Etat à l’Egalité des chances.